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elledevient

25 août 2010

D'un choc

Il est des images qui se passent de commentaire.

Tout est dit. 

juste_elle

( photo du net )

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16 août 2010

Le curseur

ray_caesar

( Ray Caesar )

Il arrive que les certitudes volent en éclats. Oh ! Pas violemment. Cela s'est fait sans heurts, en douceur même, sans fissures... du moins en apparence. C'est qu'en profondeur, ça remue, ça vacille, ça bout, ça s'agite dans ma tête... dans mon coeur.

Parce que c'est une affaire de coeur cette histoire... Ma rencontre avec le bdsm a révélé un fort désir de soumission, bien au delà des jeux. J'éprouve toujours le besoin d'aller au bout de moi même dans le cadre d'une relation privilégiée avec un Maître, ça arrivera... un jour, je suis confiante.

Parce qu'en fait la donne a changé et pour cause ! Au détour d'un site de rencontres tout ce qu'il y a de plus banal, j'ai rencontré un homme. Il ne fait aucun doute que sa nature soumise l'emporte sur la mienne ce qui a fait surgir chez moi un désir insensé de dominer. De le dominer lui et personne d'autre. Par amour pour lui, au nom de l'amour, en bref je suis mordue (dans tous les sens du terme...). Je n'aurais ja mais cru cela possible. Il faut aussi savoir accepter les autres désirs, les fantasmes nouveaux, surtout quand on se disait "Oh ! Ça c'est pas pour moi..."

Je sais, à trop vouloir tout faire, l'écueil est de risquer de se disperser, seulement moi je n'aime pas les choses faciles et je suis animée d'une soif de découvertes et d'apprendre intarissables. Après avoir été attachée, à un moment il était vital que je passe de "l'autre côté de la corde", je n'ai pas été déçue. C'est en vivant les deux pôles de chaque côté du curseur que je vais m'enrichir, progresser. Il m'apparaît donc essentiel de me réaliser dans les deux axes de la D/s, pour moi, pour lui.

rires

( photo du net )

27 juillet 2010

Fantasme

Il suffit d'un rien pour mettre en route la boîte à images...

Mode [on]

 

fantasme3

( photo du net )

23 juin 2010

La poupée qui dit non...

Sur les chemins de travers j'avance à mon rythme tantôt dans mes bottes de sept lieues, tantôt à petits pas comptés. Parfois un entrechat me fait dévier un peu de ma route, j'emprunte alors les chemins de traverse. Je rencontre des dominants dont les univers bdsm sont aussi variés que ces hommes sont différents. Je vis ainsi des expériences qui me font avancer, qui confirment mes envies parfois et à d'autres moments posent clairement les limites de ce que je souhaite pas. C'est très bien ainsi.

Ma lucidité est à la fois ma meilleure alliée et mon pire ennemi. Elle est mon compagnon qui me fait garder la tête sur les épaules (presque) en toutes situations et me permet de lire des situations sans être parasitée par un trop plein d'ébullition, la raison tient les rênes. Elle est aussi mon pire ennemi car paradoxalement elle m'empêche aussi de me laisser (trop) emporter, de m'abandonner à certains moments, la clairvoyance clignote toujours dans un coin de ma tête... "attention on ne me la fait pas celle là"... 

C'est un fait, la force de ma soumission repose sur mes propres choix venus du monde de mes fantasmes ou soufflés à mon oreille parfois, mais finalement c'est moi qui choisis. Mon engagement dans toute relation tient à ma capacité de dire oui. Mais plus encore, ma force je la tiens des non que je sais dire. Posément.

 

femme_clown

(photo du net)

26 mai 2010

Une peste

J'ai toujours eu un rapport ambigu face à l'autorité. Je me suis toujours rebellée contre celle de ma mère, mélange d'excès d'autoritarisme sans raison entrecoupés du plus grand laxisme. A mon père, je n'ai jamais reconnu aucune autorité, j'ai changé mon regard sur lui quand j'ai rencontré le grand-père exceptionnel qu'il est devenu ainsi que l'homme vieillissant de bonté.

Puis vint le temps de l'école. Si j'ai respecté l'autorité de quelques enseignants qui la méritaient, j'ai aussi énormément bafoué celle de ceux à qui elle faisait défaut. En bref, à ces profs là, je leur ai tout fait tantôt avec brio, tantôt avec du grand n'importe quoi.

Forcément, avec tout ça, j'ai eu du mal à me positionner par rapport à mon autorité mais maintenant c'est chose faite. La main de fer dans un gant de velours, c'est ma pratique de parent et de professionnelle, je trouve que je ne m'en sors pas trop mal... parce que c'est comme ça... sourire

Dans mes rapports humains, je ne suis confrontée à aucune autorité. Reconnaître un homme comme Maître c'est aussi accepter son autorité et ça, je sais que souvent ce ne sera pas facile... Evidemment, je cherche celui que je respecterai pour son autorité et c'est un sacré challenge pour celui qui réussira !

femme1

( photo du net )

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19 mai 2010

Les liens qui libèrent

Et si j'étais juste en train de foncer la tête la première dans le mur ? 

Je suis libre, autonome, indépendante, affranchie des convention sociales sans être pour autant une tête brûlée, je me suis fait trop de mal dans le passé... des bleus à l'âme, quelques bleus aux genoux aussi parfois. Combattre incessamment la vie, les autres (je suis bélier ascendant pittbul) aurait pu m'aigrir, me rendre amère. Au contraire, le combat m'a donné la force... quand j'ai accepté enfin de rendre les armes mais sans abdiquer. Finies les querelles de clocher, la rébellion comme modus operandi, plus rien à revendiquer, juste agir.

Alors, je me demande bien pourquoi, je suis en train de tout remettre en question, si je vais accepter de sacrifier une part de cette chère liberté durement acquise ? Jusqu'où mon désir de soumission va t-il bouleverser les fondements de la femme que je suis ? C'est un conflit permanent entre le désir d'être soumise avec tout ce que ça implique de renoncement et la peur de perdre mes repères. Aurais-je assez de force et de sagesse pour accepter de me soumettre sans que mes peurs enfouies ne me fassent perdre pied ?

Heureusement, c'est beaucoup grâce aux échanges avec les autres que je pense profondément que la soumission choisie et assumée comme partie intégrante de ce que je suis, va me permettre d'accéder à un univers d'une telle richesse que j'ai envie d'y plonger avec curiosité, détermination et... crainte.

collier2

(photo du net)

 

13 mai 2010

Un nid ? Pourquoi faire ? *

Il me parle de protection et ça m'interpelle, beaucoup. Du plus loin que remontent mes souvenirs, ce besoin de protection m'a toujours fait cruellement défaut, je l'ai longtemps cherché. Un enfant a besoin de se sentir protégé, c'est un droit pour lui, c'est un devoir pour ceux qui l'élèvent... mais ils ne savent pas toujours le faire. J'ai couru longtemps après ce besoin légitime, trop heureuse d'avoir cru trouver le protecteur tant attendu. Mais hélas ce n'était pas le Messie non plus, juste le profiteur légitime de mes faiblesses. J'ai cru à un moment que sans lui je n'étais rien... combien de fois l'ai-je entendu dire "Mais qu'est-ce que tu serais sans moi ?". Rien, je n'étais rien, juste un être errant, sans âme, sans force vitale. 

Comment faire alors pour sortir de cette impasse, encore moins protégée qu'avant, sans retomber dans les filets d'un autre manipulateur - justifié quand on a face à soi une serpillière - ? D'abord en n'acceptant plus de me positionner en victime, en devenant actrice et non plus seulement spectatrice, puis patiemment en apprenant à me protéger moi même. Ça a été me forger une carapace dure, hermétique, imperméable au monde. Et petit à petit, à force de courage et de lucidité la solidité s'est construite. Quand je l'ai estimée assez consistante, j'ai réussi à effriter la carapace par morceau, au fil de mon ouverture aux autres mais tout en veillant à garder la solidité... elle est toujours là.

Dans une relation bdsm, plus que dans toute autre, à certains moments une soumise se trouve en état de fragilité lequel requiert toute la protection que son Maître lui doit dans l'instant. Si je conçois d'être entourée après des expériences déstabilisantes, fortes, intenses, en revanche la femme ça va, je sais la protéger moi-même comme elle le mérite.

Evidemment, aujourd'hui ce serait faire aveu de faiblesse que de reconnaître un quelconque besoin de protection... 

Protection_fotolia_575152

* Un nid. Rodolphe Burger

9 mai 2010

Une voix dans la nuit

Quand je suis entrée dans la pièce, un bandeau sur les yeux, la première chose que j'ai perçue était la présence de plusieurs personnes. Quelqu'un s'est alors approché de moi et une voix d'homme a murmuré à mon oreille "Bonsoir eLLe." Je n'avais jamais entendu une voix pareille, grave, sourde, mystérieuse... la machine à images s'est aussitôt mise en marche. Tout le temps où je suis à ses côtés sans le voir, je reste aimantée au son de sa voix, au delà des mots 

Plus tard, j'ai pas mal échangé par tchat avec un dominant, un dialogue riche, plein de rebondissements et d'humour aussi (si je n'avais pas été soumise, je crois que j'aurais été clown...). Vint le moment de l'appel téléphonique, la conversation prend le même ton que celui de l'écrit. Et là, tout le temps de l'échange je me dis "j'aime pas sa voix, j'aime pas sa voix...". Je n'aime pas m'arrêter sur un détail mais du coup je suis moins pressée de le rencontrer...

Dans la relation, ce qui est le plus intense pour ne pas dire jouissif se passe dans les échanges entre les regards. Quand privée de la vue, je suis à la merci des désirs d'un dominant, toutes mes sensations prennent alors naissance dans les contacts, ses mains sur ma peau, la caresse du cuir sur mes fesses... mais bien plus fort est mon ressenti d'un ordre tranquillement posé dans le silence qui nous étreint, de ses mots murmurés à mon oreille. Comme les corps doivent s'accorder, les âmes se confondre, la voix de l'autre doit avoir le pouvoir de résonner jusqu'au fond de mes tripes...

main_caresse

( photo du web )

5 mai 2010

Cuisine et dépendances

Mes relations aux hommes sont légères, sensibles, intenses, riches mais surtout plurielles. J'ai besoin de nouvelles peaux à caresser, de nouvelles bouches à embrasser, de nouvelles queues à sucer... c'est ma nature, j'assume.

Puis d'autres désirs venus de loin ont refait surface petit à petit, se sont imposés lentement à moi. La première étape fut de les accepter, la seconde de les éprouver. J'ai d'abord pensé que je souhaitais vivre la soumission exclusivement lors de jeux, de moments occasionnels qui apporteraient cette intensité qui [me] fait si cruellement défaut. Force fut de me rendre compte que ce desiderata s'inscrit également dans un désir de fusion. Je souhaite la liquéfaction des âmes dans la communion des sens, il ne pourrait en être autrement pour aller encore plus loin dans la soumission. Un Maître peut-être, un guide sûrement qui m'accompagnera dans des horizons dont je ne soupçonne même pas l'existence.

Si respect, confiance et bla bla bla sont une évidence, ils ne seront rien sans complicité. Cette connivence qui ouvre la voie des possibles sans [plus] se poser de questions. Alors forcément l'attachement viendra, le besoin d'encore, l'envie incessante à nouveau. L'attachement ne me fait pas peur, ma crainte est la dépendance à l'autre, au manque. J'ai connu plus jeune cet état et un jour je m'étais promis [innocemment] "plus jamais ça..." et jusqu'à aujourd'hui j'ai fonctionné ainsi, attachée souvent, aliénée jamais... mais demain ?

 

enchaines

( photo du web )

2 mai 2010

Dans une autre dimension

Ce qui m'a étonnée c'est la fulgurance avec laquelle dès les premiers coups reçus j'ai été happée à l'intérieur de moi même. Jamais je n'avais ressenti cette sensation d'être précisément en mon centre comme ça. C'est de l'ordre de l'intime, d'une puissance d'être soi dans le moment présent. C'est une rencontre avec chaque parcelle de son être. S'ouvrir à l'autre et dans le même temps se rencontrer. Bien sur, ce n'est pas systématique, loin s'en faut. Quand l'abandon est maximal, la confiance aveugle en l'autre, la confiance entière en soi alors surgit ce doux état de... béatitude. C'est une ouverture au vivant, à ce que je suis, à qui je suis. Etre juste à la bonne place à l'instant T est un sentiment grisant, un ressenti très fort. Moi qui ne suis pas croyante, ni mystique, je crois que j'ai quand même vécu une expérience extrasensorielle...

Quand ce moment s'est terminé et qu'il a voulu me prendre dans ses bras, je n'ai pas pu immédiatement accepter ce geste. J'avais besoin d'un temps pour moi, d'une bulle autour de moi pour reprendre pied, juste être là. Seule, toute seule.

 

dans_ma_bulle

( photo du web )

1 mai 2010

Un arc

Tel un arc qu'on bande avec précision, rigueur et fermeté, j'ai besoin de plier. Pas sous les coups. Si seuls les coups tombent, je ne plie pas, je ne résiste pas non plus mais je ne suis pas en état de soumission. Je suis alors une poupée de chair qui reçoit une fessée ou autre joyeuseté. J'ai connu des moments, forts sympathiques au demeurant, où j'ai accepté des séances au cours desquelles tout les ingrédients étaient réunis... mais la sauce n'a pas pris, je ne me suis sentie à aucun moment soumise. Certains ont cru me dominer par quelques fessées assez bien administrées. Même s'il s'agissait de relations ponctuelles, la rencontre d'un dominant et d'une soumise n'a pas eu lieu... même si l'autre était persuadé que du contraire ! Oh, ce n'est pas grave, ce ne sont pas des déboires ni des échecs, ce sont des expériences. J'apprends à me connaître, j'accepte sans doute trop vite de livrer ma croupe aux mains d'hommes qui ne me correspondent pas mais je pense que c'est sûrement une étape essentielle pour mieux cerner mes attentes, le plus important étant de ne pas y laisser trop de plumes... ça va il en reste encore pas mal sur mon plumage.

arc

( photo du web )

28 avril 2010

Quand je veux, si !

J'ai lu un blog écrit par un homme qui vit en couple une relation D/s en 24/7. Il écrit que sa soumise ne peut en aucun cas le contredire en public et qu'elle doit se ranger derrière sa position, sauf s'il l'autorise à émettre son avis. Je sais que je ne pourrai jamais accepter cela de la part d'un homme. Je ne vois pas en quoi le fait d'être soumise doit empêcher le fait de s'exprimer. Je pense qu'une relation s'enrichit des apports de chacun et que justement, c'est quand ils diffèrent, quand on peut confronter différentes avis que l'on s'enrichit. Est-ce que le fait d'entendre un avis contraire au sien affaiblit l'homme ? Est-ce cela l'autorité que d'empêcher l'autre d'exprimer ce qu'il pense ? Je me demande dans quelle sorte de relation, on se place en agissant ainsi. Je sais que l'on peut être soumise et libre de dire ce que l'on pense. Si ça ne convient pas à l'autre, c'est qu'il ne s'agit pas de la bonne personne. Pour moi.

Cet homme écrit aussi que sa chienne n'a pas le droit d'aller faire ses besoins sans [sa] permission. Si chacun est libre d'accepter ce qu'il veut de la part de son Maître, je sais quant à moi que c'est le genre de chose que je ne ferai jamais. Ce genre de pratique ne relève pas de la soumission telle que je peux la vivre, en aucun cas, en dehors de certains moments où je peux uriner devant un homme, personne ne contrôlera le moment où je fais mes besoins.

Me plonger dans ces témoignages me permet d'affirmer mes envies par rapport à ma façon de vivre la soumission mais surtout de confirmer ce que je ne veux pas dans ce type de relation.

Je sais bien qu'il ne faut jamais dire "Fontaine..." mais dans ce cas précis je sais aussi que le 24/7 ce n'est pas pour moi.

 

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( photo du web )

25 avril 2010

Une histoire de liens

Je ne détiens pas de vérité, encore moins de vérités toutes faites à asséner froidement. Par contre, je tiens au creux de mes mains mon ressenti, mes mots pour dire les maux. C'est par eux que je tente modestement d'écrire ce besoin quasi viscéral de me soumettre. C'est à travers eux que je peux poser un regard serein sur ce bouleversement qui me chavire, me transporte, me trouble, m'émeut. Même si les mots sont si peu pour dire une émotion, un ressenti quand je suis agenouillée devant un homme à la merci de ses désirs, dans l'attente...

Ce blog n'a de raison d'exister que s'il ouvre la porte sur des échanges sans faux semblants, des commentaires sur mes écrits, des avis peut-être, des conseils... euh non.

Je vous souhaite la bienvenue chez moi.

eLLe

 

 

liens_sortants

( photo du web )

18 avril 2010

Bonjour soumise

Non, je ne suis pas une soumise... pas encore.  Un jour je le deviendrai, un jour je serai soumise à un homme, un guide, un Maître et dans ce cas j'accepterai d'être sa soumise, d'être juste nommée ainsi. Les maîtres d'opérette qui m'interpellent de cette manière sont tous renvoyés dans les limbes des connections virtuelles... tant pis pour eux, tant mieux pour moi.

La quête vers laquelle je vais aujourd'hui est passionnante parce que pratiquement inconnue. Je ne sais de quoi demain sera fait, je ne suis même pas sûre que je n'abandonnerai pas en route, mais ce n'est pas le but qui compte, c'est le chemin à parcourir. Tout ce dont je suis sûre, c'est que ce n'est pas un fantasme ni une pulsion, c'est un désir profond qui me vient du fond des tripes. Entre l'absolue nécessité de la soumission qui m'anime et l'appréhension de ce que je vais rencontrer, j'avance cependant sereine, avec une confiance en moi inébranlable - jusqu'à présent. Puisse-t-elle ne jamais me faire défaut.

Je ne suis pas soumise. Je vais le devenir

 

laisse

( photo du web )

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