Une peste
J'ai toujours eu un rapport ambigu face à l'autorité. Je me suis toujours rebellée contre celle de ma mère, mélange d'excès d'autoritarisme sans raison entrecoupés du plus grand laxisme. A mon père, je n'ai jamais reconnu aucune autorité, j'ai changé mon regard sur lui quand j'ai rencontré le grand-père exceptionnel qu'il est devenu ainsi que l'homme vieillissant de bonté.
Puis vint le temps de l'école. Si j'ai respecté l'autorité de quelques enseignants qui la méritaient, j'ai aussi énormément bafoué celle de ceux à qui elle faisait défaut. En bref, à ces profs là, je leur ai tout fait tantôt avec brio, tantôt avec du grand n'importe quoi.
Forcément, avec tout ça, j'ai eu du mal à me positionner par rapport à mon autorité mais maintenant c'est chose faite. La main de fer dans un gant de velours, c'est ma pratique de parent et de professionnelle, je trouve que je ne m'en sors pas trop mal... parce que c'est comme ça... sourire
Dans mes rapports humains, je ne suis confrontée à aucune autorité. Reconnaître un homme comme Maître c'est aussi accepter son autorité et ça, je sais que souvent ce ne sera pas facile... Evidemment, je cherche celui que je respecterai pour son autorité et c'est un sacré challenge pour celui qui réussira !
( photo du net )